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Vos avis sur le stage Grade fondamental de Boxe de rue

L’avis de Jean-Paul

30 heures paraissent beaucoup, mais en fait, cela est adapté, car on progresse. Entre les stages, on peut réviser et progresser avec les collègues. Le lexique ainsi que les techniques permettent de s’imprégner de la méthode Boxe de rue avec les termes, mais aussi le travail demandé pour chaque évaluation.

Les points forts de l’Adac ? Je dirais « simplicité pour efficacité ». Ayant pratiquer Kravmaga (FIKOP, méthode Richard Douieb…), j’ai de suite accrocher avec cette méthode qui complète mon parcours (boxe anglaise, karaté, kick-boxing…). J’aurais eu 20 ou 25 ans, peut-être que j’aurais eu besoin de plus d’oppositions, mais là je suis emballé. A l’Adac, on a un vrai socle « fondamental » qui insiste sur défense (garde passe partout…) et passage à l’acte sur les ripostes de manière « progressive ».

Les instructeurs aussi y sont pour beaucoup : Cédric comme Jérémy viennent avec leur savoir et non comme d’autres qui sont formatés avec parfois une méthode globale. Certes, la Boxe de Rue est codifiée, mais il y a une vrai méthode d’apprentissage ! Preuve on évolue ensemble. Votre expérience plus la notre (en tant qu’élèves) ne peuvent que nous permettre de progresser !

Stage de self-defense en FrancePour les nouveaux élèves, venez sans aucun a priori mais surtout « comme une ceinture blanche » : venez pour apprendre. Quand certaines formes de self-defense nous apprennent à fracasser avec plus ou moins de réalisme (attaque couteau, armes à feu…), la base est nécessaire et aussi l’evolution pour permettre une vrai progression. J’ai vu des styles ou dans les deux tiers des premiers cours, on apprend à désarmer un assaillant ou à riposter sur une attaque à l’armre blanche… Pour nous, les « civils » (ne parlons pas des personnes liées à la sécurité, il nous faut nous concentrer sur la problématique de 80% de ce qui peut nous arriver dans la rue ou autre. C’est bien de commencer par l’essentiel pour ensuite se spécialiser.

Point important, et cela me remet face à mon âge et mon expérience, travailler aussi des exercices type yoga ou qigong est une excellente idée. Nos formes dures type boxe anglaise nous font un peu oublier les parties de notre corps. Nos formateurs ont raison de revenir sur certains exercices qui nous font grand bien. C’est surtout à nous de refaire cela… et très souvent !

Un grand merci à Cédric et Jérémy pour cette formation. Merci à l’Adac dont je connais la valeur et l’expérience des hauts responsables : c’est que du vrai ! Une citation qu’il faut garder à l’esprit : Il faut toujours être élève de la réalité et non maître dans l’illusion.

L’avis de Sami

Le stage s’est déroulé sur trois weekends : une bonne formule pour moi en termes d’organisation et de préparation. Pendant le stage, l’alternance d’apports théoriques et de la mise en pratique était une bonne formule, tout comme l’exigence de connaissances théoriques et législatives pour passer l’examen du grade fondamental. Valider les UC chaque jour me semble aussi une bonne chose. Je pense que la méthode Adac tend à rendre simple quelque chose de compliqué, à savoir la défense personnelle.

La formation fondamentale permet à monsieur et madame tout-le-monde d’avoir les outils de base pour pouvoir gérer des situations conflictuelles.

Et surtout, tout ne repose pas sur des techniques physiques en cas d’agression avérée, mais au contraire sur un travail d’attitude et de réflexion déjà avant celle-ci, une gestion des émotions pour pouvoir négocier, se positionner etc. C’est adapté à ce qui est rencontré le plus souvent dans le quotidien. J’ai hâte d’être à la prochaine formation pour étudier des situations plus complexes, travailler de nouvelles techniques et agrémenter ma boite à outils.

L’avis de Jean-Pascal Thomasset, directeur Aide aux victimes et médiation dans l’Ain (Avema)

A 58 ans, après 25 ans de sports pieds poings, je pensais que les belles années d’apprentissage dans un sport de contact étaient derrière moi.. Et puis un jour, une page internet de l’Adac attire mon attention sur un stage dans la banlieue lyonnaise. Une ultime curiosité de sportif, un dernier défi… m’amènent à envoyer ma fiche d’inscription à cette formation.

Les 30 heures à venir vont être une véritable découverte.. Le groupe de stagiaires est d’abord bienveillant. Jérémy Blanc et Cedric Vilella nos encadrants, donnent tout de suite le tempo du stage. De la rigueur, beaucoup de rigueur… de l’empathie et surtout une technique de self défense qui me parle tout de suite dès les premiers gestes. Les pratiques sont bien élaborées et simples dans les premiers mouvements.. A plusieurs moments de ce stage, je vais me dire intérieurement « mais comment n’y ai-je pas pensé plus tôt » tant ces approches corporelles sont évidentes lorsque l’on se met à les intégrer..

Les deux instructeurs de l’Adac ont une parfaite maitrise de leur art.. Ils me font penser à ce proverbe maintes fois lus dans les manuels sportifs. « Le bon coach montre, l’excellent suscite. » Tout au long de ces trentes heures, Jérémie et Cédric vont nous donner l’envie : d’apprendre, de progresser, de découvrir un sport quasiment nouveau… La progression est bien étudiée, les exercices sont très variés et au final ce stage va être une formidable rencontre. La méthode Adac est de loin une des plus élaborées que j’ai pu côtoyer. La philosophie, les ressources mentales auxquelles elle fait référence sont
particulièrement bien adaptées aux phénomènes de société que nous rencontrons aujourd’hui tous les jours. Cette méthode Adac est une véritable philosophie. Elle conjugue à la fois des mouvements et gestes simples du corps avec des techniques mentales et relationnelles propres à n’importe quel type de situation d’agressions ou de conflits.

Secrétaire général de la fédération France Victimes, je côtoie dans mon activité professionnelle des milliers de victimes (attentats, violences conjugales, agressions sur la voie publique). La méthode DAC devrait pouvoir venir s’inclure dans nos programmes de formation continue tant elle correspond aux attentes des justiciables que je rencontre dans mon métier. Premier adjoint à la mairie de Nantua (dans l’Ain), c’est la même réflexion qui m’anime. Face à des risques et à des populations de plus en plus difficiles dans nos contacts au quotidien, nos formations d’élus devraient comprendre, là aussi, ce type de démarche initié par l’Adac.

J’ai enfin eu la chance de côtoyer cédric un plus longuement durant ce stage. Cet homme là est un passionné. Il est rare de nos jours de croiser des hommes avec de telles forces de conviction. Cet instructeur, au delà d’être un sportif d’exception, est une très belle personne. Venez le rencontrer, vous repartirez différent.

Pour s’inscrire au prochain stage

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