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Tout savoir sur la Boxe de rue et la négociation avec Robert Paturel

Savoir trouver les bons mots pour éviter les pires maux.

Robert Paturel, concepteur de la Boxe de rue

Né le 2 aout 1952 à Rueil-Malmaison, Robert Paturel est marié et a eu six enfants. Retraité de la Police Nationale depuis 2007, Robert Paturel est unanimement reconnu dans le domaine de la self-defense notamment : il a formé et inspiré des centaines d’élèves dans le monde entier. Il est le concepteur de la Boxe de rue, qui fait partie de l’enseignement de la Défense de rue à l’Académie des arts de combat (voir notre entretien avec Eric Quequet sur la Défense de rue). Dans un entretien donné au site Face-au-conflit, il rappelle son parcours : Robert Paturel a été six fois champion de France et champion d’Europe de boxe française.

20 ans au RAID

Robert Paturel entre au RAID, une unité d’élite de la Police nationale française, pour « Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion », en 1988. On lui confie la formation. Il y officie pendant 20 ans et obtient, en fin de carrière, un diplôme de Négociateur de situation de crise de la Police Nationale.

Les techniques de combat sont évolutives et ne peuvent être « bouclées » comme un quelconque chapitre. Les choses bougent sans cesse, les confrontations inter disciplines ouvrent les yeux de beaucoup et remettent « les pendules à l’heure » pour certains.

Robert Paturel et l’Académie des arts de combat

C’est en 2002 que Robert Paturel rejoint Eric Quequet à l’Académie des arts de combat (ADAC). Le concept de Boxe de rue y est développé : il ne s’agit pas seulement une discipline sportive, puisqu’elle intègre à son enseignement la sensibilisation à l’aspect comportemental. Le but est de mieux gérer son stress et garder une certaine maîtrise. Les techniques de self-defense enseignées à l’ADAC prennent en compte le cadre légal de la défense.

La négociation, aspect important de l’enseignement

Contrôle de nos émotions et de notre comportant, écoute active : ces éléments font partie de l’enseignement de la Défense de rue.

Laisser l’autre s’exprimer peut-être déjà un bon exutoire et pourra vous éviter d’en venir aux mains. Une écoute sincère avec les yeux, les oreilles, le cœur, une écoute empathique, sera un bon début de désamorçage (même s’il est illogique et ne semble pas jouir de toutes ses facultés mentales). On évite, de lui couper la parole, de le contredire, de lui faire répéter, de faire des traits d’humour, d’avoir un air désinvolte, pressé, fatigué etc. Enfin, quand il est à court d’arguments c’est le moment d’utiliser la reformulation (ou feed-back). La reformulation permet de renvoyer à l’autre ce qu’il vient de dire, éventuellement en changeant les termes pour lui assurer que vous avez bien compris et qu’il est enfin compris par quelqu’un.

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