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Témoignage Mika

~~Je me présente Michaël BELMONTE, 26 ans, je suis originaire des Pyrénées-Orientales à quelques kilomètres au sud de PERPIGNAN.
Je suis actuellement élève gardien de la paix et ancien Adjoint de sécurité.
Je travaille dans la police nationale depuis juin 2009.
Je suis membre de l’ADAC Saint Génis des Fontaines depuis 3 ans où les cours sont dispensés par Lionel LALO.
Je reçois un enseignement sur la boxe de rue, la lutte de rue et sur la défense de rue contre les armes par destination (spécialité de Lionel).
L’ADAC m’a énormément apporté que ce soit au niveau vie privée ou au niveau professionnel.

Dans ce dernier cas, l’ADAC a été plus qu’un complément aux formations que j’ai reçu ou que je reçois actuellement en école de police.
En effet, l’emploi du temps étant tellement chargé qu’il laisse peu de place aux cours de techniques de défense en intervention et les gestes sont tellement complexes à reproduire qu’ils sont irréalisables pour la plupart par manque d’entrainement.
Bien que ce ne soit souvent pas l’homme qui soit visé mais l’uniforme pour tout ce qu’il représente c’est quand même votre vie que vous êtes amenés à défendre.
Il était donc nécessaire pour moi de perfectionner tous ces gestes ailleurs et d’apprendre des techniques beaucoup plus simples et efficaces à reproduire.
J’ai porté une grande attention également aux techniques de lutte de rue dispensées par Lionel puisque 90% des interventions où les individus se rebellent, pour empêcher leur interpellation, finissent au sol pour effectuer un menottage.
Lionel connaissant ma profession ne manquait d’ailleurs pas de me montrer des techniques pour y parvenir pendant les cours de lutte de rue.
Concernant la défense sur les armes par destination (nombreuses dans notre métier), bien que peu utilisée (mais ça arrive : homme avec un sabre ou planche en bois), j’ai appris à l’ADAC, bien que débutant, de nombreuses techniques à mettre en œuvre (en cas d’absence de moyens intermédiaires tels que nos tonfas) mais j’adopte surtout une attitude différente face à ce genre de situation ou j’avais tendance à mal positionner mes mains en cas de parade ou à agir trop près.
Dans ma vie privée je peux également témoigné de l’efficacité des techniques de boxe de rue dont je vais citer un exemple concret.
En février 2013 alors que je faisais mes courses dans un supermarché du coin un homme de 35 ans environ bouscula une personne âgée dans la file d’attente de la caisse d’à côté de la mienne.
Ce vieux monsieur demanda à cet homme de s’excuser et lui proposa de le laisser passer si il était si pressé.
Mais cette demande d’excuses provoqua une réaction disproportionnée puisqu’il commença à insulter et à traiter de raciste le vieil homme ainsi que la caissière qui lui demandait de se calmer.
L’agent de sécurité venu en renfort pour tenter de raisonner cet homme excité reçu pour sa part une gifle et un « raffut » (terme rugbystique pour éloigner son adversaire en le repoussant avec sa main au visage.)
Après une nouvelle gifle reçue et devant l’immobilité des clients j’ai décidé d’intervenir devant une situation inacceptable d’agression gratuite.
Musette (frappe directe main ouverte avec le talon de la main), pique à la gorge (frappe directe avec le bout des doigts de la main tendue dans la partie du corps indiquée…), sont d’une efficacité remarquable et surprenante pour repousser et mettre dehors cet individu revenant à la charge sur l’agent de sécurité.
Enfin pour terminer je peux dire que j’ai trouvé au sein de l’ADAC 66 une ambiance familiale et bon enfant, différente de tous les autres clubs de boxe ou karaté que j’ai pu essayer.
Les autres licenciés du club ne vous mettent pas à l’écart ou ne vous tapent pas dessus pour vous faire comprendre que vous êtes nouveaux et débutants.
Je remercie mon oncle de m’avoir fait découvrir l’ADAC et plus particulièrement le club de SAINT GENIS DES FONTAINES et je ne peux que vous conseiller d’aller faire un essai.