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L’ADPH 59 en témoignages – Fabrice

Fabrice, 34 ans

J’ai 34 ans et j’habite dans le nord de la France, près de Valenciennes. Je suis membre ADAC et je pratique à l’Association de Défense Personnelle du Hainaut (ADPH) à Trith-Saint-Léger. Les cours sont dispensés par Nicolas Dilly.

J’ai décidé de rejoindre l’ADAC à l’ADPH il y a 3 ans alors que je cherchais à faire un sport de combat. N’ayant jamais fait de sport de combat, je cherchais quelque chose de réaliste et surtout adapté au monde d’aujourd’hui. Car il y a un monde entre le sport et la réalité de la rue ! J’ai ainsi pu discuter avec Nicolas qui m’a expliqué la façon dont les choses étaient enseignées au sein de l’ADAC ainsi que la formation qu’il avait suivi avec les différentes personnes rencontrées au sein de l’ADAC (des gens de terrain) comme Eric Quequet et Robert Paturel.

Et c’est ainsi que l’aventure à commencée. J’ai démarré mon apprentissage au sein d’une équipe très dévouée à son travail, respectueuse de l’être humain et qui a su instaurer une ambiance familiale et très décontractée tout en restant très sérieux. J’ai remarqué que tous les thèmes étaient abordés contrairement à différents autres sports sur lesquels je m’étais renseigné. Lors des différents cours, j’ai ainsi pu remarquer la différence entre ce que l’on s’imagine et la réalité du terrain. Il n’y a pas que le combat, car au-delà de ce que je m’imaginais, beaucoup d’aspects avait étaient occultés et l’avant combat, la gestion de la pré agression et la détection de menace étaient tout aussi importante.

Après ces trois années à suivre les cours, je peux dire que je suis sensibilisé aux dangers que l’on peut rencontrer. Qu’une agression peut être évitée si l’on lève la tête et que l’on scanne son environnement, qu’il vaut mieux fuir que négocier, que l’on peut avec différents mots désamorcer une situation et éviter le combat, mais qu’il faut savoir combattre pour éviter de mourir. Savoir qu’un combat ne se déroulera jamais comme on l’a appris, qu’il fini souvent au sol et qu’il faut se méfier de la règle du plus un. En effet, un agresseur sera rarement seul, peut être armé et lorsque l’on connaît les possibilités, on apprend à être plus méfiant et essayer de dénicher les risques potentiels.

La gestion du stress est tout aussi importante car, comme dit Robert Paturel, le stress tue l’action mais l’action peut tuer le stress. Et là est toute la différence. La pratique de la Défense de rue à l’ADPH, m’as appris énormément de choses tels que la confiance en moi, essayer d’avoir les bonnes réactions au bon moment, la capacité à combattre en condition réelle, et connaître les risques et la conduite à tenir en cas de problème. Les cours dispensés par Nicolas sont très riches techniquement, nous y voyons des gestes simples mais très efficaces, nous y entretenons le physique et y apprenons aussi la gestion du stress dans la joie et la bonne humeur.