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Entretien avec Nicolas Dilly de l’ADPH 59

Bonjour. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Nicolas Dilly, j’ai 35 ans, je suis marié et j’ai trois enfants. Passionné de sports de combat et d’arts martiaux depuis toujours, j’ai débuté il y a près de 15 ans par le Krav-maga. La grosse contrainte était de concilier vie personnelle, vie professionnelle et ma pratique. En effet, le club de Krav-maga se trouvait à plus de 50 km de chez moi. Après plusieurs années, j’ai arrêté le Krav-maga pour le Jeet kune do / Kali eskrima au sein d’un club près de chez moi. J’ai pu y découvrir plusieurs courants de Kali et la dangerosité des armes blanches. J’ai eu le privilège de pratiquer deux disciplines peu répandues en France : le Jeet Kune do unlimited de Burton Richardson et le Dog Brother Martial Arts. Deux disciplines pour lesquelles j’ai toujours une grande affection. En parallèle, je me suis entraîné au MMA et à peu à la boxe thaïlandaise.

Mais il me manquait un je-ne-sais-quoi dans ma pratique… Suite à un déménagement, j’ai dû m’éloigner davantage géographiquement de ces disciplines. Très intéressé par le travail d’Eric Quequet et par la Boxe de rue de Robert Paturel, je n’ai pu que constater qu’il n’y avait pas de club, ni de stage dans mon secteur, je me suis donc lancé… La première étape a été les passages de grade de Base et Confirmé de Boxe de rue, puis j’ai enchaîné avec la formation d’animateur en juillet 2012 afin d’ouvrir une section dans le Nord. J’ai poursuivi avec le grade Base en Arme de rue, le module couteau et je compte bien poursuivre ma formation au sein de l’ADAC.

Quand avez-vous ouvert votre club ?

Le 12 janvier 2013 et en six mois, nous avons eu 17 adhérents.

Pourquoi avez-vous ouvert un club ?

Je voulais pratiquer une discipline réaliste, qui me correspondait. L’offre dans mon bassin de vie ne me convenait pas : la seule solution était de créer une structure ADAC chez moi.

Comment avez-vous connu l’ADAC ?

Je suivais depuis plusieurs années le travail d’Eric Quequet et Robert Paturel. J’ai d’abord connu l’ADAC grâce à Internet. Et comme je l’ai dit, lors de mes formations au sein de l’ADAC, j’ai découvert tout ce que je ne trouvais pas ailleurs. L’ADAC est sans nul doute la meilleure école de défense personnelle / self-defense en France.

Que signifie ADPH ?

L’ADPH signifie « Association de Défense Personnelle du Hainaut » : le Hainaut est une région transfrontalière informelle, à cheval sur la France et la Belgique correspondant approximativement à l’ancien comté de Hainaut à l’instar des Flandres. Ainsi les Nordistes savent dans quel secteur du département nous nous situons (à proximité de Valenciennes).

Qu’est-ce qui pourrait donner sa particularité au club ?

Ce qui nous distingue des autres clubs est bien évidement l’intelligence supérieure et le physique parfait de l’enseignant ! Blague à part, notre particularité est selon moi notre bon esprit. Nous nous entraînons durement dans une ambiance potache où chacun aide l’autre à progresser. Pour résumer, nous travaillons avec sérieux sans nous prendre au sérieux. Nous sommes des « ch’tis » donc l’accueil et la convivialité sont inscrits dans nos gènes. A cela s’ajoute notre ouverture d’esprit sur toutes les disciplines de sport de combat ou d’arts martiaux et les disciplines de préparation physique. Nous travaillons évidemment les mises en situations en intérieur, extérieur, en endroit exigu, etc. J’insiste beaucoup sur le travail de la fuite et pour cela, j’ai mis au point des jeux avec courses d’obstacles. On y travaille d’une part la fuite, ainsi que sa réactivité défensive. C’est à la fois ludique et intense. Un de mes élèves (Vincent) a nommé cet exercice « Interville Training », en rapport avec l’ « interval training » que nous travaillons pour le cardio et au jeu TV que nous connaissons tous.

Combien y a-t-il d’adhérents environ aujourd’hui à l’ADPH ?

Pour la saison 2013-2014, une quarantaine d’adhérents viennent s’entraîner.

Quels sont les événements prévus cette année à l’ADPH 59 ?

Le 5 novembre, l’ADPH a été représentée par trois équipes lors de la course à obstacles de 11 km « La Ch’ti Délire » ! Nous sommes en train de préparer plusieurs stages. Eric Quequet va nous faire l’honneur d’animer un stage de Défense de rue en février et je compte organiser un CATS en mars animé par mon merveilleux responsable de secteur François Bouvier.